La Chine voulait les secrets de GE, mais leur espion s'est fait arrêter

Comment l’arrestation d’un officier du renseignement épuisé a révélé une machine d’espionnage économique.

En janvier 2014, Arthur Gau, un ingénieur aérospatial approchant de l’âge de la retraite, a reçu un e-mail inattendu d’une connaissance perdue depuis longtemps en Chine. Des années auparavant, Gau avait effectué une série de voyages depuis son domicile de Phoenix pour donner une conférence à l'Université d'aéronautique et d'astronautique de Nanjing, ou NUAA, l'une des institutions de recherche les plus prestigieuses de Chine. L'invitation initiale était venue du directeur d'un laboratoire étudiant la conception d'hélicoptères. Cependant, Gau avait de plus en plus de nouvelles de quelqu'un d'autre, un homme qui travaillait à l'université dans une vague fonction administrative. Le petit Zha, comme l'homme s'appelait lui-même, était celui qui veillait à ce que Gau n'ait jamais à payer son propre billet d'avion lorsqu'il venait donner des conférences. Lorsque Gau a amené sa mère en visite en 2003, Zha a organisé et payé pour qu'ils fassent une croisière sur le Yangtsé pour voir le cours moyen spectaculairement sculpté du fleuve avant qu'il ne soit inondé par le barrage des Trois Gorges.

Cependant, la relation s'est terminée de manière délicate lorsque Zha a proposé à Gau de l'argent pour revenir en Chine avec des informations sur des projets aéronautiques spécifiques de son employeur, le géant de l'industrie et de la défense Honeywell International Inc. Gau a ignoré la demande et les invitations ont cessé.